Mlancolie - Tumblr Posts
C'était un samedi pluvieux de septembre
C'était un samedi pluvieux de septembre
Je travaillais à la bibliothèque
La mélancolie m enserrait à coeur-fendre
Et l ennui me courbait la tête
Tant de mondes merveilleux m appelaient
Sous leurs couvertures chatoyantes
Je restais là à surveiller
De mornes présences adolescentes
Plutôt que de chercher l oubli
Des heures, du thé froid et des rêves morts
J aurais voulu exister moi aussi
Dans les pages d un roman de fantasy
Dans les bras d un.e amoureux.se transi.e
Ou dans un endroit qui n existe pas encore.
- Mathilde Fauve
Sombre
C’est un peu comme quand on étanche notre soif, on se sent mieux après coup.
Mais avant de se sentir mieux, on bataille, on essaie de savoir ce qui ne va pas, on flotte, on coule, on est perdu et notre tête tourne. Pour avancer, il faut se trainer, essayer de sourire et de faire croire que l’on arrive à respirer, que la vie est facile, que l’on s’en sort comme tout le monde. Ou peut-être que, comme tout le monde, on se voile la face, on fait semblant, on joue un rôle pour faire comme eux.
Alors on veut oublier, on crée des tiroirs dans son esprit, on y met le mal-être, le ressentiment et tout ce qui fait que l’on ne s’épanouit pas. On les ferme à clefs, à double tour, on s’assoit dessus et on les brûle. Mais on sait qu’ils existent, on a moins de pensées en tête, à la place, on a un poids que l’on tire chaque jour et qui se fait plus petit lorsque l’on dort.
Ses blessures qui ne passent pas, ses blessures qui font que l’on veut mourir.
Des fois, on y arrive, vraiment.
Et des fois on survit, vraiment.
C’est un peu comme quand on étanche notre soif, on se sent mieux après coup.
Jusqu’à la prochaine fois.