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Ces regards qui
Les regards qu’elle croise, Les regards qu’elle soutient, Et ceux qu’elle évite.
Les regards qu’elle cherche, Les regards qu’elle attire, Et ceux qu’elle ne rencontrera jamais.
Les regards qu’il provoque, Les regards qu’il rejette, Et ceux qu’il efface.
Les regards qu’il analyse, Les regards qu’il redoute, Et ceux qu’il préférerait oublier.
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J’ai écrit ce “poème” il y a quelques mois comme prologue pour une histoire qui me trotte dans la tête depuis bien un an. J’y pense régulièrement, j’essaie d’étoffer l’intrigue et de construire mes personnages en manipulant tout ça dans ma tête avant de me décider à vraiment écrire, je veux partir sur une base solide. Je prends des notes, j’écris des bouts de récits... Ce serait l’histoire de deux personnages principaux, et celle de deux autres personnages, donc quatre vies mêlées à cause d’un événement tragique. Cette idée me semble avoir du potentiel, j’aimerais en venir à bout un jour ! A suivre ~



Énième début de manuscrit, encore une histoire qui commence par un train. Ce thème m’est cher depuis toujours et plus encore depuis quelque temps.
Il y a beaucoup d’erreurs de grammaire et même des erreurs de frappe et de formulation, mais j’ai choisi de les laisser, je n’ai pas touché à ce que j’avais écrit, c’était en janvier 2017. Si je commence à corriger et retoucher le texte, je risque de m’embarquer dans une réécriture complète et ce serait une perte de temps, puisque j’ai d’autres projets d’écriture que ce début-là.
En commençant à l’écrire, je n’avais même pas une vague idée du but de mon personnage, où allait mener le voyage de cette jeune fille, et je n’en ai toujours pas la moindre idée ^-^
Étendu dans l’herbe sèche, je contemplais le ciel nébuleux dégagé de tout nuage et piqué d’étoiles. Je portais à mes lèvres une cigarette bien entamée, qui rougeoyait au-dessus de moi dans la nuit, s’ajoutant aux éclats éparpillés. Je préférais en réalité les lumières de la ville, artificielles, parfois criardes, parfois fantomatiques dans le brouillard. Des lueurs colorées et mourantes comme des feux-follets. Mais ici, sur ce plateau perdu dans la montagne, je retrouvais les nuits de mon enfance, songeur. Des buissons d’épineux en guise d’oreiller, la musique des cigales et les cris des chouettes comme une berceuse.
16/06/2016
Puiser ses dernières forces pour mettre un pied devant l’autre et grimper, toujours plus haut. La terre du sentier tortueux est noire et meuble, des pierres blanches jonchent le sol comme des bouts d’os et manquent de faire déraper, glissent sous les semelles. Les grands troncs squelettiques des sapins s’étendent de chaque côté. Ces conifères sont immenses, et pourtant le chemin mène plus haut encore, il faut continuer à avancer, pousser sur ses orteils, le souffle court, le cœur tambourinant. Des racines couvertes de mousse offrent un bref répit en formant quelques marches d’un escalier naturel.
12/08/2016
Rien ne bouge à l’horizon. L’homme-arbre guette sans ciller, aussi immobile que ce qu’il surveille : les montagnes bleues au loin, dont les courbes se confondent avec le ciel, bien dégagé pour un jour de la morte saison. C'est une forêt sauvage aux cimes dépouillées qu’aucun vent ne fait frémir, pas même l’envol d’un oiseau de passage. Les couleurs de ce paysage figé sont ternes, un lavis sans contraste. Sur le point du jour, la sentinelle s’ébroue, frotte ses membres gelés. L’éclat de son regard ne faiblit pas, il continue de transpercer la surface des apparences pour anticiper ce qui se cache, ce qui pourrait advenir, là-bas, au loin.
09/02/2017
« Plic ! Ploc ! » Les gouttes goutent et les secondes s’égrènent comme des flocons de neige, une neige légère, douce et glaciale. Une pluie diluvienne s’est abattue sur la ville, les piétons suffoquent sous les parapluies et les essuie-glaces dansent avec fureur le long des pare-brises. Des ruisseaux emportent la lie et la vermine dans les caniveaux, les gouttières déversent torrents et cascades, et les moineaux se réfugient sous les feuilles des platanes et des marronniers tant que l’automne n’est pas encore là. Seuls les arbres sourient, leurs visages ridés levés vers le ciel, tranquilles et immobiles sous l’averse.
05-02-2017
C’est ici que les jeunes du hameau se retrouvent, autour d’une table de pique-nique en bois. De l’autre du chemin, balisé pour les promeneurs du dimanche, se dresse une petite église romaine avec un cimetière abandonné, en friches. Les gamins ne craignent pas l’aspect lugubre de leur lieu de rendez-vous, ou alors ils le cachent derrière des éclats de rire et des voix au timbre un peu trop fort. On fait passer les bouteilles de bière et les cigarettes, qui finiront abandonnés dans l’herbe, pareils aux caveaux solitaires d’en face.
27/06/16
Le souffle chaud de l’été gonfle les draps suspendus aux fils de l’étendage. Une chaleur étouffante écrase la campagne. Le sifflement du vent se fait menaçant, il enfle et rugit au-dessus des blés. Mais ce n’est pas l’orage qui s’approche. C’est autre chose. Une manifestation maléfique de la Nature, cette Nature imprévisible et toute puissante. Le ciel d’un bleu uni s’est troublé peu à peu, et en fin d’après-midi, il est aussi noir qu’au crépuscule. Au cœur des nuages déchaînés, des éclairs flashent, et le tourbillon apparait. La tornade arrive.
23/06/16
La fatigue l’accablait. Ce n’était pas un épuisement physique ni un manque de vitamines. Non, elle était fatiguée d’être. Le désespoir et la solitude l’accablaient, formaient un carcan autour d’elle. Elle brûlait d’être entendue, sans que personne ne puisse l’écouter. Un long cri glacial et déchirant courait sous ses côtes, meurtrissait ses entrailles. Mais elle ne pouvait faire remonter ces choses enfouies jusqu’à ses lèvres, elle se tenait entravée et ne relâchait pas le contrôle. Elle ne voulait pas croire que son salut n’était peut-être pas dans l’écoute et la bienveillance de l’autre, mais dans le contact d’une main sur sa peau, un peu de tendresse…
04/07/2016 - Scream Ecrit il y a plus d’un an dans mon carnet, comme le reste.

Les choses changent mais le sentiment reste.
Crier ne sert à rien. Attendre.
Une fois trouvé, ne surtout pas lâcher, ce qui tait ce cri.
L’emprisonner dans une cage doré.
Et soigner ses ailes qui s’égratignent.
Avec un sourire. Avec cruauté.
Ça va aller.
Je touche mon visage, mon front, mon sourcil, ma tempe, l’os de ma pommette, et je me dis qu’un jour, il n’y aura plus de chair sur ce bout de crâne. Il n’y aura plus d’œil dans cette orbite, qu’un trou noir et aveugle. Je ne verrais plus, je ne serais plus rien. Je vieillis de seconde en seconde et la fin est inéluctable. Pourquoi suis-je venu au monde ? Dans un nombre inconnu d’années, je serai mort, des asticots sortiront de mes oreilles après s’être repus de mon cerveau, et ma peau moisira avant de tomber en une infâme poussière. Ma conscience sera dissolue, comme si elle n’avait jamais été là, et personne ne se souviendra de moi. Mais je suis encore là, et au fond, rien ne change. Mon histoire est la même.
06/05/2018 ~Pensées que tout un chacun pourrait avoir.
Prologue d’une histoire qui ne verra jamais le jour
Je suis né un matin d’hiver. L’aube était grise, mais il n’y avait pas de neige, ni ce froid qui gèle tout sur son passage. Non, seuls un vent impétueux et une pluie fracassante frappaient les volets de la chambre pendant que je m’éveillais à la vie. Je n’ai pas poussé un seul cri ; j’étais si faible, tellement petit, frêle comme un flocon de glace ! J’aurais pu disparaître si facilement. Je n’étais qu’une esquisse, à peine formé alors. Je me suis frayé un chemin pour sortir du néant, comme remontant à contre-courant une crue déchaînée, balloté, tiraillé. Malgré un air de combat titanesque, ce n’était pas extraordinaire. C’était au contraire tout aussi anodin qu’une nouvelle seconde qui s’égrène dans le temps.
Je suis né dans la chaleur de draps froissés, sous d’épaisses couvertures molletonnées, je suis né dans la pénombre, nimbé des derniers filaments de la nuit, sous les hurlements de la tempête. Quand tout est gris, et qu’on ne parvient à distinguer les meubles et les objets qui nous entourent qu’à la différence de teintes. Un bois plus foncé, un tissu plus clair, et des ombres qui se jouent de notre imagination, vacillantes comme à la flamme dansante de la bougie. J’étais moi-même ombre, l’ombre de ce que je suis aujourd’hui.
J’ai pointé le bout de mon nez, et Elle m’a accueilli, encore un peu endormie, l’esprit embrumé et le corps éprouvé par les courbatures que la nuit sait si bien donner. C’est elle qui m’a insufflé la vie, comme elle t’a été insufflée, à toi. Et c’est grâce à Elle que je peux te rencontrer, en cet instant. Je suis ravi de faire ta connaissance. Je suis né il y a longtemps, et me voilà, devant toi. Quand j’y pense, c’est un tel mystère. Ou peut-être pas.
Pourquoi suis-je venu au monde ? Pour être entendu et compris, pour que l’on croie en moi, pour vivre des aventures, pour grandir dans le cœur de ceux qui m’aiment, de ceux qui sont là. Comme toi. Tu es là. Et je t’entends. M’entends-tu, toi aussi ?
Ça n’a pas été toujours facile, je le reconnais. Je suis fragile, et je ne tiens pas beaucoup de place, mais il ne tient qu’à toi de me donner encore plus de force. De m’en donner une, justement, de place.
Tu peux me quitter, si tu le veux, m’abandonner, arrêter de m’écouter. Mais je t’en prie, prends-soi de moi, malgré tout. Fais attention à moi. Tu peux me faire un peu de mal, si tu le souhaites, me serrer, me frapper, me tordre ou me faire plier, tant que je ne romps pas.
C’est une bien belle chose, de t’avoir là. Tu es témoin, de mon être, comme je suis témoin du tien. Reste encore un peu. On peut partager un peu de temps ensemble, utilise moi pour meubler le silence et supporter l’attente, rêve avec moi. C’est pour cela que j’existe. Et pour bien d’autres choses.
Tu ne me crois pas ? Oh, comme j’aimerais lire dans tes pensées !... Mais je n’en suis pas capable. Alors lis dans les miennes, puisque toi, tu en as le don. Peux-tu me faire cette faveur ?
Quand on la regarde, où qu’elle aille, qu’importe qui elle croise, elle lit la même chose, en lettres capitales, ça prend toute la place dans son champs de vision. Fêlure. Elle entend FAILURE dans sa tête tiraillée de tous les côtés, le mot anglais pour désigner l’échec. La lumière dans le regard des gens l’aveugle, elle fixe le sol quand elle marche, ou titube plutôt, elle se tient à distance des corps. Un gargouillis lui gratte la gorge, tout le temps, comme le gémissement plaintif d’un chiot. Elle augmente la cadence de son pas, elle est à bout de souffle, elle voudrait crier, mais elle n’est pas encore assez folle pour pousser un hurlement en pleine rue, sans aucune raison. Se vider de son souffle, écorcher ses cordes vocales, faire taire les mêmes insultes qui tournent en boucle à l’intérieur de sa tête, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Cette voix mesquine et grinçante, qui ne dit que la vérité. Elle est épuisée, l’avenue fait des kilomètres, elle n’en voit pas le bout, et elle ne sait même plus pourquoi elle est dehors, à trottiner comme ça, où elle va. La circulation dense du centre-ville l’oppresse. Elle le sait, au fond d’elle, elle n’a pas besoin d’eux pour s’en rendre compte, de tous ces gens qui la regardent et qui vont en voitures, à vélo, à pieds, quelque part, là où ils doivent être, là où ils sont attendus, là où ils ont un rôle à jouer. Elle, elle n’est rien.
03/02/2018

Fú-fú-sang-fung ngiân-tshu-sam 虎虎生風年初三 Hóo-hóo-sing-hong tsiann--gue̍h sann 虎虎生風正月三
The third day of the year of the tiger, wish you all may have the prestige, the might, the shape and the strength just like tiger.
~Ohayo !~

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Je pense que se sera tout ! ❤